Je l’ai fait. J’ai testé le parapente au Grand Bornand! Ça c’est passé pendant mon séjour dans les Alpes l’été dernier. Et je dois dire que c’est une expérience qui ne m’a pas laissée indifférente…
Je me suis toujours demandée ce que l’on pouvait ressentir lors d’un vol en parapente, et si j’allais aimer ou non cette activité… Désormais, je le sais. Car, oui, j’ai eu l’occasion de tester le parapente biplace dans les Alpes. Plus précisément au Grand Bornand, avec un départ au Mont Lachat, près de la chaîne des Aravis.
Si vous aussi vous vous demandez comment se passe un vol en parapente, ou que vous avez envie de voir à quoi ça ressemble une fois en haut, alors cet article est fait pour vous!
Comment ça se passe avant de décoller ?
Déjà, on prend rendez-vous. Personnellement, je suis passé par l’office du tourisme du Grand Bornand, qui vous orientera. Vous pouvez aussi contacter l’agence directement.
Ensuite, on fixe, une date et une heure. Puis, viens le jour J… Attention, la tension monte! Là, vous saurez si vous pouvez voler ou non. Car oui, le parapente est une activité qui dépend des conditions climatiques. Si le vent est trop fort par exemple, il sera impossible de voler.
Mais si les conditions sont optimales, alors c’est parti pour l’aventure! Après avoir rencontré vos moniteurs et récupéré le matériel, vous prendrez alors le téléphérique au Grand-Bornand. Direction le sommet du Mont Lachat.
Une fois en haut, les moniteurs s’occupent en général de tout. Ils vous équipent, avec un harnais notamment et un casque. Puis, vous n’avez qu’à écouter sagement les consignes avant le décollage!
Comment se passe le vol en parapente ?
Il y a plusieurs étapes. Généralement, vous vous situez dans un lieu surélevé… Forcément! Pour prendre de la vitesse et décoller, il faudra alors courir, en compagnie du moniteur. Rassurez-vous, rien de très compliqué: vous aurez simplement quelques mètres à parcourir en pente avant de vous envoler.
Après, vous aurez à peine le temps de vous installer correctement dans votre harnais et vous serez déjà haut dans le ciel. Là, à cet instant, ce n’est que du bonheur (ou presque, mais ça je vous explique dans ce que j’ai moins aimé). Vous n’avez rien à faire. Le moniteur conduit le parapente, et vous emmène au dessus des sommets. Vous n’avez qu’à profiter du paysage.
Et je dois dire que c’est vraiment sympa de le faire en montagne. Avec le relief, et les sommets environnants, le paysage change sans arrêt et vous n’avez pas la moindre chance de vous ennuyer. Si vous un peu de chance, vous pourrez même apercevoir des animaux plus bas, ou voir le soleil se coucher si vous partez à la bonne heure.
Et l’atterrissage alors ?
Rien de plus simple! Enfin, il faut se préparer un minimum, mais ce n’est pas vraiment compliqué. Si vous avez géré le décollage, alors il y a de fortes chances pour que l’atterrissage ne soit pas un problème.
Au fur et à mesure que vous vous approchez du sol, préparez vos jambes. Normalement, l’approche se fera en douceur, de sorte qu’il n’y ait pas de choc avec le sol. Vous vous apprêterez à courir une fois que vos pieds approchent de la terre. Et, normalement, il n’y a pas de raison que vous tombiez!
J’ai testé le parapente au Grand Bornand : ce que j’ai aimé
Lors de mon vol en parapente, il y a pas mal de choses que j’ai appréciées. En particulier le silence de cette activité, qui se déroule sans moteur, uniquement par l’intermédiaire des éléments naturels.
Vous avez donc le temps d’observer le paysage, tranquillement, tout autour de vous. Et c’est particulièrement intéressant en montagne, et donc au Grand-Bornand, lorsque vous avez à proximité la chaîne des Aravis et d’autres sommets alpins à l’horizon.
J’ai testé le parapente au Grand Bornand : ce que j’ai moins aimé
Lors de ce baptême en parapente biplace, il y a quelque chose qui ne m’a pas forcément plu. Mais ça, c’est plutôt de ma faute. À force de regarder l’écran pour prendre des photos et filmer, j’ai fini par avoir mal au coeur… Enfin, mal au coeur c’est la version politiquement correcte!
J’ai sérieusement eu envie de vomir de tout mon être, et je pense que le moniteur n’aurait pas apprécié! Alors il nous a fait redescendre assez vite. Et oui, c’est un peu comme lorsque vous lisez en voiture. Au bout d’un moment, on subit plus que l’on profite… Donc un conseil, si vous testez le parapente, laissez tomber les photos et profitez de votre vol.
L’autre bémol (mais là ça serait pour chipoter), viendrait de la pratique en elle-même. C’est à dire qu’elle se déroule en extérieur, en altitude, et dépend donc complètement de la météo! Donc, si les conditions ne sont pas au rendez-vous, il est possible que votre vol soit reporté. Mais ça fait partie du jeu et c’est tout à fait normal. 🙂
Et la question du vertige alors? Personnellement, je gère la hauteur plutôt bien. Pour ceux qui ont peur, rassurez-vous. En parapente, nous ne sommes pas reliés au sol directement (sauf au départ évidemment), la sensation de vertige est donc moindre que lorsque l’on fait une via ferrata par exemple. Et encore moins importante qu’en saut à l’élastique puisqu’au lieu de se jeter dans le vide… On prend son envol!
Le mieux est certainement de discuter avec les spécialistes afin de jauger de sa capacité à pratiquer le parapente… Ou non!
Pratique
Comme je l’expliquais en début d’article, j’ai testé le parapente au Grand Bornand, un lieu réputé pour le parapente avec des paysages grandioses. Si vous ne faites pas un tour vers cette station des Alpes, vous trouverez certainement un lieu près de chez vous si cette activité vous tente.
Quels sont les tarifs?
Cela peut varier en fonction du lieu, mais aussi de la sortie que vous souhaitez avoir: une simple découverte (comme moi), ou un vol avec plus de sensations. Sachez que vous pouvez voler à n’importe quel âge ou presque, dès l’instant ou vous êtes en capacité de courir un peu.
Des stages pour voler seul sont aussi possibles, mais il faudra alors vous renseigner directement auprès de l’agence.
Voici les prix pour l’agence AirLinks, au Grand Bornand:
– Découverte (20 minutes): 85€
– Ascendances (30 minutes): 90€
– Sensation (10 minutes): 95€
– Prestige (1 heure): 130€
Comment s’habiller?
Je vous conseille d’opter pour une tenue confortable, et plutôt chaude: il peut faire froid en haut! Pensez aussi à vous munir d’une paire de baskets.
Comment faire des photos?
L’idéal est d’être accompagné d’une personne qui ne vole pas, et qui monte avec vous pour assister au décollage. Il pourra ainsi prendre quelques photos lorsque vous partez dans les airs.
Sinon, vous pouvez demander à l’agence si des photos/vidéos sont réalisables (et à quel coût), ou si la compagnie accepte que vous preniez votre GoPro si vous en possédez une.
Pour ma part, j’ai pris ma GoPro, et mon copain m’a pris en photo depuis son parapente puisqu’on a volé en même temps (du coup lui aussi a eu la nausée… Je le répète, ne faites pas trop de photos, PROFITEZ! ).
Même sans prendre de photos, crois-moi, tu peux être bien malade !
(Perso, je prendrai des médocs avant le vol la prochaine fois !)
Parce que oui, avoir le mal de parapente, ça existe !
Et moi, j’ai été jusqu’à vomir dans les airs… (fraîcheur, fraîcheur…).
J’ai mis beaucoup de temps avant de m’en remettre (physiquement) mais je recommencerais demain sans hésiter !
Ahah! Ca sent le vécu tout ça… Oui c’est vrai que ca met du temps à passer, on est dans le mal pour longtemps, mais ça vaut le coup c’est certain 🙂
Hello
Je reviens d’un baptême parapente au Col de La Forclaz pas très loin Du Grand Bornand. Une experience de folie. Pour ma part j’avais les photos et vidéos comprises dans mon vol !
J’ai assuré au décollage… Mais j’ai raté l’atterrissage lol car un peu l’estomac retourné suite à une tentative de looping… Je suis pas sensations forte lol
Une tentative de looping ?!!! Oh mon dieu! Tu m’étonnes que tu n’aies pas été bien 🙂